Comment dépasser mes peurs pour faire les bons choix ?

Que ce soit en sortie de diplôme pour une première embauche ou face à la proposition d’une nouvelle mission, le bon choix à faire ne jaillit pas toujours subrepticement de notre esprit.

De quoi avons-nous peur ?

Serons-nous à la hauteur, pourrons-nous conserver notre équilibre avec notre vie privée, quelles perspectives futures nous permettront ensuite d’évoluer, … ?

De ces questions légitimes sans réponse simple découle souvent de la peur. La peur de se tromper, de regretter, ou parfois même de réussir trop facilement !

Nos peurs individuelles nous anesthésient

Or, comme le montre la courbe du deuil d’Elisabeth Kübler-Ross, lorsque nous sommes pris dans la peur, ou dans le déni pour se forcer à ne pas y penser, même si cela peut nous réveiller en pleine nuit ou nous encombrer l’esprit au quotidien, nous sommes incapables de réfléchir posément, d’agir judicieusement, et au final de prendre une bonne décision.

Aussi surprenant que cela paraisse, nous anticipons et gérons de nombreux risques dans nos projets mais, dès qu’ils nous touchent, dès qu’ils constituent des risques sur notre personne, nous perdons instantanément toute assurance, et nous nous empressons de les cacher sous le tapis, pour ne surtout pas avoir à nous poser de questions existentielles.

 

Décider par, et pour, nous-même nous angoisse

Cela s’explique assez simplement. Depuis l’école, nous avons appris à lever la main, tout d’abord, puis à ne plus oser la lever, de peur de paraître incongru. Nous avons développé notre capacité à nous adapter à tous les groupes, famille, école, travail, que nous avons rejoints et à « nous façonner au gré de l’opinion, en regardant comme le mieux ce qui est reçu par un grand acquiescement » comme l’écrit Sénèque il y a deux mille ans. Nous ne savons choisir qu’en suivant le plus grand nombre !

Et là, lorsqu’il s’agit de mon avenir, d’aller vers la vie que je veux vraiment pour moi et mon entourage proche, cela signifie que je dois me poser les bonnes questions pour préciser ce qui a du sens pour moi, ce qui est important et ce à quoi j’aspire.

Prévoir un plan d'action anti-peurs pour choisir sereinement

Et ce n’est alors, qu’en allant courageusement et lucidement regarder, nommer, lister les différents risques auxquels nous pourrions faire face selon notre choix, que nous allons pouvoir rebrancher notre intellect et notre agilité situationnelle. Nous devons d’abord lever nos peurs en prévoyant, pour nous-mêmes, un plan d’action contre les principaux risques que ce choix pourrait induire.

Explication dans cette vidéo extraite d’une intervention aux Arts & Métiers sur le RIASEC et le coaching de professionnel :

Pour aller plus loin :

Et toi, comment fais-tu pour affronter tes peurs et/ou as-tu des astuces pour faire les bons choix ? Partage tes commentaires ci-dessous.

Ecrit par Arnaud GERARD, Coach de groupes – Co-pilote de nos Transformations LinkedIn | Twitter | Facebook

Que ce soit en sortie de diplôme pour une première embauche ou face à la proposition d’une nouvelle mission, le bon choix à faire ne jaillit pas toujours subrepticement de notre esprit.

De quoi avons-nous peur ?

Serons-nous à la hauteur, pourrons-nous conserver notre équilibre avec notre vie privée, quelles perspectives futures nous permettront ensuite d’évoluer, … ?

De ces questions légitimes sans réponse simple découle souvent de la peur. La peur de se tromper, de regretter, ou parfois même de réussir trop facilement !

Nos peurs individuelles nous anesthésient

Or, comme le montre la courbe du deuil d’Elisabeth Kübler-Ross, lorsque nous sommes pris dans la peur, ou dans le déni pour se forcer à ne pas y penser, même si cela peut nous réveiller en pleine nuit ou nous encombrer l’esprit au quotidien, nous sommes incapables de réfléchir posément, d’agir judicieusement, et au final de prendre une bonne décision.

Aussi surprenant que cela paraisse, nous anticipons et gérons de nombreux risques dans nos projets mais, dès qu’ils nous touchent, dès qu’ils constituent des risques sur notre personne, nous perdons instantanément toute assurance, et nous nous empressons de les cacher sous le tapis, pour ne surtout pas avoir à nous poser de questions existentielles.

 

Décider par, et pour, nous-même nous angoisse

Cela s’explique assez simplement. Depuis l’école, nous avons appris à lever la main, tout d’abord, puis à ne plus oser la lever, de peur de paraître incongru. Nous avons développé notre capacité à nous adapter à tous les groupes, famille, école, travail, que nous avons rejoints et à « nous façonner au gré de l’opinion, en regardant comme le mieux ce qui est reçu par un grand acquiescement » comme l’écrit Sénèque il y a deux mille ans. Nous ne savons choisir qu’en suivant le plus grand nombre !

Et là, lorsqu’il s’agit de mon avenir, d’aller vers la vie que je veux vraiment pour moi et mon entourage proche, cela signifie que je dois me poser les bonnes questions pour préciser ce qui a du sens pour moi, ce qui est important et ce à quoi j’aspire.

Prévoir un plan d'action anti-peurs pour choisir sereinement

Et ce n’est alors, qu’en allant courageusement et lucidement regarder, nommer, lister les différents risques auxquels nous pourrions faire face selon notre choix, que nous allons pouvoir rebrancher notre intellect et notre agilité situationnelle. Nous devons d’abord lever nos peurs en prévoyant, pour nous-mêmes, un plan d’action contre les principaux risques que ce choix pourrait induire.

Explication dans cette vidéo extraite d’une intervention aux Arts & Métiers sur le RIASEC et le coaching de professionnel :

Pour aller plus loin :

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Ecrit par Arnaud GERARD, Coach de groupes – Co-pilote de nos Transformations LinkedIn | Twitter | Facebook