J’ai rapproché les modes de pensée des neuf types de personnalités de l’Ennéagramme, enseigné depuis le 14ème siècle par les soufis au Moyen-Orient, et aujourd’hui partout dans le monde, à Stanford ou d’autres écoles de Management, pour permettre à l’homme de se voir réellement tel qu’il est, et l’aider à se développer.
Etes-vous plus attiré / vous sentez-vous plus concerné par :
- mener une vie la plus loyale et juste possible (type 6, Confucius, Buddha, Stoïciens, Gandhi)
- acquérir le plus de puissance et de force possible (type 8, Nietzche, Homère, N. Sarkozy)
- accroître lucidement mes connaissances (type 5, Aristote, Descartes, Einstein)
- développer des concepts et des idées qui apportent de la joie (type 7, Epicure, L. De Vinci, Steve Jobs)
- vivre le plus en adéquation avec qui je suis (type 4, Socrate, Rousseau, Van Gogh, Johnny Depp)
- remporter le plus de challenges, de réussites et de réalisations personnelles (Type 3, Protagoras, J.P. Belmondo, T. Cruise, S. Berlusconi)
- développer l’entraide et l’amour du prochain (type 2, Mozi, Mère Teresa, S. Veil, M. Ricard)
- concourir à apporter la paix autour de moi (type 9, K. Costner, Kofi Annan, Ban Ki Moon, B. Obama)
- agir par rapport à des idéaux élevés comme développer la beauté (type 1, Commandant Cousteau, Bernadette Chirac, Hilary Clinton)
Pour vous aider à vous mettre dans les meilleures conditions pour vous écouter et savoir ce que vous voulez vraiment, je vous proposerai de regarder après la lecture de cet article la vidéo « Comment savoir ce que je veux vraiment ? » qui se termine par une liste de questions à se poser pour avancer.
Les types de personnalité Ennéagramme (types 1 à 9) illustrent nos principaux modes de fonctionnement à travers des questions essentielles :
- Pensons-nous que les autres représentent une menace ou au contraire les abordons-nous positivement ?
- Vaut-il mieux nous adapter pour suivre les usages ou développer notre singularité pour apporter notre originalité, concevoir des idées innovantes ou un nouveau mode de pensée ?
- Avons-nous plus confiance en nos sens et nos émotions ou devons-nous les faire taire grâce à la raison ?
- Que fuyez-vous le plus : la colère (type 1), l’égoïsme (2), l’échec (3), la banalité (4), le vide intérieur (5), l’absence de loyauté (6), la souffrance (7), la faiblesse (8), le conflit (9)
- …
Chacun sa philosophie
Lors d’une fête de famille, j’échangeais avec un proche qui vint me parler de la sortie de mon livre et me confie :
« moi, le sens, je ne vois pas, je n’ai pas eu de rêve enfant ou ado pour plus tard, je crois que juste avoir une maison, m’occuper de ma famille, faire bien mon travail c’est déjà bien et pas si simple ».
Adepte du « connais-toi toi-même » de Socrate et de l’accomplissement de chacun, je pensais alors qu’il passait à côté de l’essentiel ! Je me sentais triste pour lui et son entourage. Pourtant, je savais que cet homme volontaire se posait des questions.
Lorsque je découvris le livre « Tous philosophes – Les grandes idées tout simplement », les différentes sagesses proposées, en dehors de Socrate, et leurs liens avec les types de personnalités de l’Ennéagramme m’apparut. Et je compris mon erreur : il visait tout comme moi un but plus élevé dans sa vie ; son cadre et ses critères différaient simplement des miens.
S’acquitter loyalement de ses devoirs : citoyen, mari, père, fils, frère (type 6)
Son mode de pensée, me semblait revenir à celui exprimé il y a 2500 ans à la fois par Confucius en Chine, Buddha en Inde, les stoïciens un peu plus tard en Grèce, et tout cela en adéquation avec le type de personnalité 6 « Loyaliste » de l’Ennéagramme.
En appelant au moins autant de réflexion que Socrate, il s’agit, au contraire, d’éliminer les attachements à soi en observant les us et coutumes, en comprenant sa place au sein du monde, de la hiérarchie, et en l’assumant pleinement avec loyauté dans les cinq relations posées par Confucius : Souverain-Sujet, Père-Fils, Epoux-Epouse, Frère aîné-Frère cadet, Ami-Ami.
De même selon le stoïcisme, le Sage ne s’amuse pas, il se délasse avant de reprendre le cours de ses devoirs : mari, père, citoyen, citoyen du monde. Dit autrement dans la roue du Dharma, chacun doit progresser dans le chemin octuple vers le « non soi » : la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, le moyen d’existence juste, l’effort juste, l’attention juste, la concentration juste. Questionnante, cette sagesse offre la sécurité et peut aller jusqu’à l’illumination comme Buddha.
Développer authentiquement sa singularité pour l’apporter à notre monde (type 4)
A l’opposé de cette quête de sens, Socrate, et le type de personnalité 4 de l’Ennéagramme, invite chacun à trouver ses propres vérités et croyances dans la vie réelle : « une vie sans examen (question) ne vaut pas la peine d’être vécue ». Il rejoint, à la même période et à des milliers de kms – en Chine -, Lao-Tseu pour qui « la vraie sagesse réside dans la connaissance de soi ». Au final, leur question principale « Qui suis-je ? » est celle que se pose le type 4 «L’original» dont la finalité dans la vie est de trouver et développer sa singularité pour l’apporter à notre monde.
Les conventions sociales, les convenances, honneurs, pouvoirs, richesses, savoirs, plaisirs même, toutes ces choses que les humains estiment tant, ce ne sont que du toc, des pièces sans valeur et il leur appartient de le faire voir. Rousseau, Emerson et Van Gogh en donneront aussi un bon exemple.
« L’homme devrait apprendre à guetter et à repérer l’éclair de lumière qui traverse l’esprit de l’intérieur, plutôt que le lustre des firmaments des bardes et des sages » écrit Ralph Waldo Emerson
Une même quête : renforcer mes croyances, pour une dose de plaisir !
Voilà à travers cet exemple comment deux types de personnalités, deux modes de fonctionnement différents peuvent ne jamais se comprendre dans leur finalité comme dans leurs échanges au quotidien : en réunion qui verra une approche traditionnelle s’opposer à une approche créative, ou à la maison si l’un est le père conformiste demandant à son fils original de respecter les conventions !
«J’espère que notre temps verra la fin du conformisme et du désir de cohérence. Que ces mots soient déclarés ridicules et caducs à partir de maintenant ! » Emerson
Nous avons chacun nos croyances et le plus simple serait que tout le monde ait … les mêmes que les nôtres !
En effet, nous nous entourons de gens qui pensent comme nous car partager les mêmes valeurs dans une discussion nous fait « kiffer » : notre cerveau sécrète alors une vague de récompense contenant de la dopamine, substance libérée lors de la prise de cocaïne ou de nourriture, et participant au cocktail de l’orgasme !
Voilà pourquoi, depuis la nuit des temps, les hommes ont tant été en quête de LA vérité, ont tant écrit pour savoir ce qui était bien ou mal, pour affiner et promouvoir leur propre façon de penser. Alors que, comme l’avait compris Protagoras, l’un des sophistes les plus influents il y a 2500 ans, « l’homme est la mesure de toute chose » : ce qui est bien pour l’un peut être mal pour l’autre.
Chercher le sens pas à pas, en déjouant les principaux pièges
Avant de poursuivre, il m’apparaît crucial d’éviter de se fourvoyer : la quête de sens, tout comme le typage des personnalités, n’est ni une science exacte ni une ligne d’arrivée.
Pour les férus de science exacte, vous savez que ses produits – la bombe atomique en est un exemple – ne garantissent pas d’être « bon pour l’homme ».
Pour les jusqu’au-boutistes, mauvaise nouvelle, certains se questionnent toute leur vie pour trouver le sens ! Un choc survenu, la perte d’un être cher, une injustice, tout comme des challenges professionnels, peuvent alternativement nous donner du sens pendant de nombreuses années, ou bien parfois, nous enlever notre raison de vivre !
Enfin, nous avons appris depuis tout petit à nous méfier de ce que nous ressentons et à cacher nos différences vis-à-vis du jugement des autres. Il nous faut recontacter qui nous sommes vraiment.
Néanmoins, si trouver sa raison d’être n’est pas simple, cela n’en reste pas moins essentiel pour celui qui veut être heureux.
Avant tout, je crois qu’il convient de lâcher prise avec tout perfectionnisme et de viser une approche empirique ou par dichotomie pour trouver ce qui a du sens pour nous : identifier ce qui nous parle comme ce qui ne nous ressemble pas, avancer pas à pas, poser des hypothèses, les vérifier et s’ajuster dans le temps.
Autre point important, « Lettre à mon père » de Kafka me rappelle que nous devons également tenir compte de l’influence des deux types de personnalité de notre père et de notre mère, qui en étant rarement les mêmes que le nôtre, nous ont poussés, et souvent nous invitent encore, à suivre leur philosophie et ce qui a du sens pour eux, avant tout !
« Tu m’encourageais quand je marchais au pas et saluais bien, quand je parvenais à manger copieusement ou même buvais de la bière (…) mais rien de tout cela n’appartenait à mon avenir (…) et aujourd’hui encore, tu ne m’encourages que dans les choses qui te touchent personnellement. ». Kafka – Lettre à mon père
Nos différences avec nos proches éclairent notre type de personnalité
A l’adolescence, ces écarts de façon de pensée, de mode de fonctionnement, nous révoltent, d’une manière plus ou moins frontale, contre le diktat parental ! Des différences que nous revendiquons vis-à-vis d’eux découlent notre propre type de personnalité : aspirons-nous à mettre nos émotions de côté, à moins chercher la perfection, à être plus causant, plus rationnel ou plus combatif ?
Et à notre tour nous deviendrons parents et expérimenterons sans doute plus de facilité avec un de nos enfants qu’avec un autre, qui nous imposera une remise en cause de nos croyances sur le monde et sur la finalité de la vie ?
Tout part de là, nous vivons la vie, et tentons de la faire vivre à nos proches, en accord avec nos croyances. Rappelez-vous que cela nous apporte une ration de dopamine !
Etes-vous en quête de puissance ou de connaissance ?
Revenons à la citation de Kafka plus haut, si une phrase similaire avait pu vous être adressée, vous croyez sans doute, comme le père de Kafka et avant lui Homère ou Nietzsche, que « la guerre et le courage ont fait plus de grandes choses que l’amour du prochain. » et que seuls les plus forts peuvent survivre dans la jungle de notre monde ? Ne pouvant faire confiance aux autres, vous vivez pour que votre « travail soit une lutte » et titillez vos enfants comme vous aimeriez qu’ils le fassent avec vous car vous les aimez du fond du cœur. Cela correspond au profil 8 « Chef/Protecteur » de l’Ennéagramme. Votre finalité dans la vie est, non pas d’être le plus loyal (6) ou le plus original (4), mais d’étendre votre puissance pour vous protéger, vous et vos proches, de toutes attaques et apprécier à pleines dents la vie réelle telle qu’elle est, débarrassée de tous les faux-semblants trompeurs et idéaux inutiles parce que vains : c’est l’ « amor fati » prôné par Nietzche.
Inversement, si vous aviez pu dire cette phrase à votre père et que vous ressemblez à Kafka, « je t’ai fui depuis toujours pour chercher refuge dans ma chambre, auprès de mes livres », le type 5 « Observateur » de l’Ennéagramme vous parlera sans doute ainsi que cette pensée d’Albert Einstein :
« La science est la tentative de faire correspondre la chaotique diversité de notre expérience sensorielle à un système de pensée logique. (…) Une théorie est d’autant plus forte que ses prémisses sont simples. » Einstein
Kant a passé une bonne partie de sa vie enfermé dans sa chambre à produire un nombre d’ouvrages exceptionnel pour accroître ses connaissances et les nôtres. Selon moi, Pascal et Aristote possédaient également ce type de personnalité qui vise l’omniscience : tout savoir sur tout, et qui à l’instar de Descartes, sont prêts à remettre en cause jusqu’aux arguments d’autorité, les fameuses convenances si chères au type 6 décrit précédemment.
Etes-vous en quête d’être le meilleur ou de vous faire le plus plaisir ?
Vivant à Athènes dans la 1ère démocratie connue, les clients riches de Protagoras, pas toujours les plus scrupuleux, recouraient à ses services pour qu’il gagne leurs procès. Celui-ci devait alors appréhender au mieux la composition et la sensibilité des différents membres du jury pour déployer son art de persuader avec les bons arguments, séduire, convaincre et emporter leur adhésion, indépendamment, s’il le fallait, de la recherche de vérité.
Ce mode de fonctionnement rejoint le type de personnalité 3 « Gagnant » de l’Ennéagramme, particulièrement doué pour s’adapter et motiver tous types de personnes à l’aider à réussir les challenges qui lui assureront gains, réalisations personnelles et statut social pour au final paraître le meilleur dans ce qu’il fait. Omnibulé par cette quête, le 3 se révèle très actif et peut enchaîner les compétitions sans se soucier de la cohérence entre elles avec le risque d’un choc autour des 40 ans, ou plus tard, et la nécessité de se poser la question du sens comme un 4 « qui suis-je ? » et/ou comme un 6 « qu’est-ce qui est le plus important dans ma vie ? ».G
Pour Epicure au IVe siècle avant Jésus-Christ en Grèce, et les hédonistes – existants aussi en Chine avec Yang Zu ou en terre d’Islam trouvés par Malek Chebel-, notre malheur est causé principalement par la crainte de la mort, la peur et la souffrance.
Ils rejoignent par là le type 7 de l’Ennéagramme qui, pour fuir la souffrance, préfère se créer un monde optimiste basé sur des plaisirs procurés par la lecture, la musique, le partage entre amis, les repas, comme Epicure le proposait à ses amis dans l’école qu’il a créée, son Jardin.
Certains hédonistes sont allés bien au-delà dans l’exploration des désirs et la recherche du plaisir : « jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne » (Chamfort, 1741-1794). Cependant, la « dolce vita », évoquée par Federico Fellini, faite de libertinage, d’alcool et de fête permanente, finit par lasser.
De nos jours, les épicuriens recherchent un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, y compris en délaissant la grande ville et un travail trop stressant.
Ou bien êtes-vous ici pour aider votre prochain ?
Autre mode de pensée à l’instar du profil 2 « Altruiste » de l’Ennégramme et de la sagesse de Mozi ou du disciple de Confucius, Mencius, en -400 avant Jésus-Christ en Chine, si nous croyons à l’amour universel et à la réciprocité de nos actions, nous traiterons notre prochain, quelque soit son statut, avec bienveillance, comme nous aimerions être traités et participeront ainsi à créer une société plus harmonieuse et, par conséquent, plus productive.
Cette sagesse a été considérée par Mao comme la philosophie du peuple par excellence.
Ce qui a du sens pour un altruiste est d’être libre de contribuer à des projets plus grands que lui, basés sur l’entraide et le partage. Matthieu Ricard avec son « Plaidoyer pour l’altruisme » en représente un bel exemple contemporain.
Et si vous ne vous y trouvez nulle part ?
Pour les deux types de personnalité de l’Ennéagramme restants, 1 et 9, je ne vois pas de penseurs auxquels les raccrocher. J’ébauche ici une explication par le fait que la quête de sens ne semble pas aussi prégnante pour eux, qu’elle se situe plutôt dans le monde réel et ne reposerait pas sur une théorie ou un modèle de pensée développable dans un ou plusieurs ouvrages.
De même, ces types de personnalités n’aiment pas : parler d’eux, afficher des avis tranchés, ou encore apparaître différents. Le 9 préfère rester flou et cherche avant tout à fuir les conflits et le 1 veut éviter toute forme de colère chez les autres comme en lui. Le type 9 « Diplomate » de l’Ennéagramme, qui n’a de cesse de se fondre dans les opinions des autres, et beaucoup de mal à décider, va chercher à vivre dans la tranquillité et apporter la paix autour de lui.
Le type 1 « Perfectionniste » de l’Ennéagramme, qui préfère ne rien faire plutôt que des choses imparfaites, va viser à vivre, non pas dans des idées ou concepts optimistes comme le 7, mais plus dans un bel environnement réel, obtenu et amélioré avec rigueur, qui permet de se sentir heureux.
Et la foi dans tout cela ?
Pour finir, indépendamment de notre mode de fonctionnement, la foi offre dans l’au-delà des formes de salut différentes selon les religions qui donne du sens à ceux qui y croient. La finalité dans la vie doit alors, pour ceux-là, se conjuguer à l’intersection entre la finalité de leur type de personnalité et leur foi. Pour bien vivre, le 6 attachera par exemple une importance encore plus grande à la bonne observance de ces devoirs religieux quand le 2 insistera sur la multiplication de ses actions altruistes.
A vous de jouer !
Comme proposé en début d’article, je vous propose à présent d’identifier d’abord quelle.s est/sont la/les philosophies, ou types de personnalités de l’Ennéagramme, dont vous vous sentez le plus proches, puis celles que vous supposez être de vos parents et de vos proches. Nous connaître par différence avec les autres ou en partant de ce qui ne nous ressemble pas peut également faciliter cette introspection.
Etes-vous plus attiré / vous sentez-vous plus concerné par :
- mener une vie la plus loyale et juste possible (type 6, Confucius, Buddha, Stoïciens, Gandhi)
- acquérir le plus de puissance et de force possible (type 8, Nietzche, Homère, N. Sarkozy)
- accroître lucidement mes connaissances (type 5, Aristote, Descartes, Einstein)
- développer des concepts et idées qui apportent de la joie (type 7, Epicure, L. De Vinci, Steve Jobs)
- vivre le plus en adéquation avec qui je suis (type 4, Socrate, Rousseau, Van Gogh, Johnny Depp)
- remporter le plus de challenges, de réussites et réalisations personnelles (Type 3, Protagoras, J.P. Belmondo, T. Cruise, S. Berlusconi)
- développer l’entraide et l’amour du prochain (type 2, Mozi, Mère Teresa, S. Veil, M. Ricard)
- concourir à apporter la paix autour de moi (type 9, K. Costner, Kofi Annan, Ban Ki Moon, B. Obama)
- agir par rapport à des idéaux élevés comme développer la beauté (type 1, Commandant Cousteau, Bernadette Chirac, Hilary Clinton)
Pour vous aider à vous mettre dans les meilleures conditions pour vous écouter et savoir ce que vous voulez vraiment, je vous propose de regarder cette vidéo qui se termine par une liste de questions à se poser pour avancer.
Ecrit par | Arnaud GERARD, Coach de groupes – Co-pilote de nos Transformations LinkedIn | Twitter | Facebook |
Les réponses proposées par de nombreux penseurs se répartissent entre l’au-delà – après notre mort, laisser son nom dans l’histoire, par exemple-, et de notre vivant : que ce soit entre le monde réel matériel -acquérir le plus de force, d’argent, de plaisir- ou le monde abstrait des idées et des concepts -être le plus loyal, avoir le plus de connaissances, créer du beau, inventer.
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